Nathiv la rude

La région de Nathiv est selon les plus anciennes légendes orales la terre de la création des hommes.
Cette grande région Nordique s’étend du nord de Oben (Von) et au Nord de la Barsovia. Elle est réputée pour être la plus froide et inhospitalière du continent.
Cependant, les Nathivis y vivant, possédant quasiment tous le don de Lumen de réchauffement corporel, y vivent confortablement.

Malgré la rudesse du climat, ses paysages sont à couper le souffle :
Sa partie nord, la contrée sacrée de Vallaïr, de grandes collines vierges enneigées, souvent entourées de forêt de sapins et de mélèzes, nombres de lacs gelés viennent compléter ce tableau de sérénité. La faune y est abondante, il n’est pas rare de croiser des troupeaux de cerfs ou de bicornes dans cette toundra glacée.
De nombreuses légendes orales entourent ce lieu. L’intronisation de la Vall (Reine du peuple) Nathive se passe dans ces monts et forets septentrionaux. Celle-ci doit survivre un mois entier sans aide extérieure, avec un sac permettant juste confection d’outils et de dépeçage. Cela permet selon la tradition à la Vall de se sentir concernée par les besoins existentiels de son peuple.

Aucun Nathiv ne réside en ces terres (sauf pèlerinage), car ces territoires sont pour eux sacrés, représentant le terrain personnel de Rango, dieu de la forêt et de la chasse.
La nuit tombée, lors du Solstice d’hiver , des faisceaux multicoroles peignent le ciel , preuve même de la présence de la déesse protectrice de ces terres.
Cependant, un explorateur Barsovian, Emet Laroth, a récemment déclaré dans un journal officiel « Le Rapport de la Tour », avoir clairement identifié d’importants filons de Lumen au sein même de ce territoire.
Une alliance militaire a d’ailleurs été passée avec Evoria, qui interviendrait en cas d’incursion Barse, afin de protéger les terres sacrées Nathives.

La partie sud du pays, au climat plus clément, concentre la majorité du peuple Nathiv.
La population principale est nomade, vivant dans de grandes yourtes au milieu des troupeaux de brebis et de yach, voyageant à leur côté, leur permettant la confection d’habits, de fromages, de lait, de viande, entre autres... Ce peuple non-violent, composé de grands et solides gaillards aux cheveux cuivrés et de belles femmes dont la carrure empêche tout hommes de se comporter avec elles de façon insolente, vit quasiment en autarcie, sans pour autant refuser gîte et couvert aux voyageurs de passage.
Deux villes se sont néanmoins formées pour des raisons commerciales (Yggmons et Finnord). En effet, les chasseurs, dépeceurs et maroquiniers Nathivis permettant la confection du meilleur cuir, et de loin, du continent.
La première ville, Yggmons, se trouve à la frontière avec le royaume de Mons, cette ville de 2500 âmes est faite de deux voies principales rectiligne (ah...la rigueur Monsienne) rassemblant de nombreuses boutiques et échoppes : une voie Nord/sud reliant Finnord au royaume des Montagnes (en plein essor depuis la mise en place des péages Obeniens) et une voir Est:Ouest entre Von (en Oben) et la contrée de Kerriv, au nord de Mide.
De part et d’autre de ces voies, au delà des boutiques se trouves de petites habitations de rondins de bois, rassemblant les Nathivis s’étant sédentarisés et vivant généralement de la culture de racines, de travaux ouvriers diverses ou de confection d’eau de vie.
La seconde ville, Finnord, est un port de pêche ayant rapidement pris de l‘ampleur depuis la mise en place des péages en Oben (la population a triplé en seulement 5 ans). Elle devient petit à petit une cité commerciale majeure, multiculturelle : on y retrouve ainsi des familles Obeniennes, Illeanes et Barsovianes (mal vues depuis l’affaire de Vallaïr). Cette ville, au vu de son explosion démographique a une architecture complètement anarchique, tant bien au niveau de la position des habitations que dans leur architecture (dépendant de l’origine des familles y vivant). On peut donc aussi bien tomber sur une yourte voisine d’une petite maison de pierre.
Le climat y est plus que glacial, les vents violents balayant constamment le port et la grève. A chaque fin de marché, les macareux se rassemblent ainsi dans les creux des bâtiments faisant face au vent, afin de picorer tous les restes perdus et emportés par le Fjön, vent Nathiv du nord.
Dans cette ville, la tourbe récupérée en profondeur dans les marais (non gelés grâce au sel) sont une denrée indispensable, tout habitant non-Nathiv ayant besoin de moyen importants pour chauffer...ceci entraînant des paysages défigurés par les tourbiers étrangers (irritant d’ailleurs certains Nathivis) réunis en petits villages vendant leur fructueux bien aux non-autochtones sur le marché de Finnord, à des prix n’ayant à pâlir de celui du Lumen.
La Vall Nathiv est la jeune et belle Aydi Masdöttír. Elle de façon nomade entourée de ses suivants et sa garde rapprochée. Cette condition de nomade lui permet d’aller plus facilement d’aller à la rencontre de tous ses sujets, et d’écouter leurs doléances. Aucun Nathiv n’a jamais rien trouvé à redire à ce système.