Mons la Grande

Mons, royaume des montagnes, est composé des contrées de Orn et Idarn, jadis indépendantes mais désormais réunies.
Ces contrées se sont réunifiées en 235 ap.GA, afin de mieux s’organiser contre les troupes de Santis, voulant s’emparer des nombreux gisements de Lumen pour le compte de la Reine Serpentine.
Le royaume de Mide, bien qu’interdisant toute utilisation de celui-ci depuis la Grande Alerte, convoitait également ces terres afin que plus aucun minage de Lumen n’aie lieu, assurant une pénurie et un arrêt total de l’utilisation non-inné de Lumen.
Les 2 contrées Monsiennes sont séparées d’une grande route prenant un axe SO/NE reliant Vigne en Oben à au nord-ouest de Mide, avec comme point médian le col et la ville de Heidermons. Le long de cette route, nombre d’auberges sont présentes, et sont rarement vides.
De cet axe par perpendiculairement de petits chemin amenant vers des villages de montagne, avec leurs cultures en terrasse permettant l’approvisionnement du reste du territoire.
Chacune d’entre elles sont gouvernées par deux familles richissimes du commerce de Lumen, la famille Montcel pour Orn et la famille Sazel pour Idarn. Ces familles régentes se réunissent tous les mois afin de s’accorder sur tous le s points de gouvernance dans la ville d’Heidermons, situé dans une grande vallée fertile à cheval entre Orn et Idarn.
Ce royaume a une stabilité politique impressionnante, les familles régnantes n’ayant pas changé depuis 460, grâce à l’efficacité administrative et l’écoute dont fait preuve le Royaume à l’égard de ses sujets.
Environ la moitié de la population vit à l’intérieur des montagnes, représentée pour la plupart par de grandes familles de mineurs (les plus connues étant les Briseroc et les Karter en Orn, alors que la famille Gardon fait la fierté du peuple d’Idarn).

Les deux capitales Grand Gouffre et Fondnoir, anciennement rivales, se comportent architecturalement exactement de la même façon, car bâties par le même architecte, Eldon Martal, en 976 av.GA:
Deux grande villes à fleur de montagne, surplombant le fleuve nourricier dans l’amont de la vallée habillés de grands pins centenaires.
Seulement la moitié des villes sont visibles, en effet l’autre moitié, non moins impressionnante se niche derrière la paroi rocheuse.
L’expérience rencontrée en rentrant dans la montagne est tout à fait exceptionnelle : de grandes galeries creusées dans la roches, avec des piliers s’élevant si haut qu’on n’en voit la fin. Des puits de lumière, se transformant en gigantesques cascade à la fonte des glaces parsèment le plafond de ces grandes galeries.
La seule différence entre ses deux villes est la couleur de la pierre montagneuse la composant : Fondnoir est composé de basalte, noir comme le jais, alors que Grand Gouffre est fait de granite blanc pur et luisant.

Au niveau de la société Monsienne, les familles sont ainsi composées : sans distinction de sexe, le premier enfant rejoins les armes et aura l’honneur de devenir défenseur du royaume. Le second enfant, quand à lui, deviendra commerçant ou artisan. Le troisième enfant est donné par la famille comme pupille du royaume, élevé à part et sera mis au poste jugé nécessaire par l’administration Monsienne, cela peut être tant un poste administratif qu’un poste de chasseur, pêcheur, ...afin de subvenir aux besoins imminents du royaume.
Enfin tous les autres enfants sont assignés à un poste de mineur, soit d’or, d’argent soit de Lumen, qui abondent en profondeur.
Ce système n’a jamais été remis en cause et semble convenir à tous les Monsiens, n’ayant jamais connu d’autre système.
Le quotidien des mineurs est bien meilleur que celui de l’île de la mouette, des aides médicales passent régulièrement aider les mineurs, ceux-ci sont équipés au summum de la technologie, des cuisines et salles à manger ont été creusées au sein même des galeries minières. Il y vit une ambiance joviale et de camaraderie, resserrant des liens fraternels entre les mineurs.
Tout l’acheminement des ressources se fait de façon mécanique via de grandes lignes de chemin de fer, de sorte que les ouvriers n’aient que peu à forcer.
C’est ainsi que les montagnes conservent le meilleur rendement minier du continent.

Les plus hauts monts du royaume de Mons entraîne de nombreuses caravanes pèlerinage vers le sanctuaire d’Onara, déesse du soleil et de la fécondité, vénérée dans tout le continent (sauf en Barsovia, royaumes se revendiquant athée.)

Bien que souvent convoité pour ses richesses, Mons reste un territoire quasiment imprenable, tant par sa topographie que par l’organisation optimisée de sa société et de son armée.
Les spécialités du royaumes sont la bijouterie des artisans travaillant l’or et l’argent comme personne. La pêche au saumon est également un sport quasiment national, et rien que pour goûter au saumon fumé au pin, des voyageurs sont prêts à traverser le continent.

Quelques tensions persistent entre Mons et Oben causée par la mise en place de péages pour les caravanes Monsiennes en provenance d’Illea afin d’acheminer ressources du Ponant. Des pourparlers sont actuellement en cours avec Syria de Dulcis, afin d’annuler ou au moins de diminuer drastiquement les taxes sur les caravanes Monsiennes ; Mons pouvant faire pression grâce à son export important récent de Lumen vers Bourg de Vigne.
Le pouvoir Midien se cesse également de critiquer la politique Monsienne, ne cessant d’accepter les réfugiés de son royaume.
En revanche, de très bonnes relations diplomatiques sont présentes avec leurs autres voisins, de Nathiv et de Santis (s’étant apaisées depuis un siècle).